Concert : La boîte à frissons d’Yvette Horner

Jeudi 1er juin – 20h / Vendredi 2 juin – 20h

L’accordéon est l’instrument de la réussite des 70 ans de carrière d’Yvette Horner. « La boîte à frissons » a longtemps été le compagnon de la sensibilité populaire des rassemblements festifs des campagnes et des villes. Artiste de talent aux looks extravagants (elle fut habillée plusieurs fois par Jean-Paul Gaultier), cette artiste femme (à une époque où les accordéonistes étaient massivement des hommes) a été « l’égérie » du Tour de France entre 1952 et 1964.

Sylvie Gasteau nous permettra de retrouver la voix d’Yvette Horner avec de nombreux documents sonores, mêlés aux interprétations musicales d’un trio exceptionnel d’accordéonistes.

Avec Didier Ithursarry, Noé Clerc et Marion Chiron (accordéon)

Montage et archives sonores de Sylvie Gasteau

Spectacle musical : Les Eaux Sauvages d’Anne Sylvestre

Les jeudis 8, 15 et 22 juin – 20h

Les dimanches 11, 18 et 25 juin – 16h

Chansons hydrophiles d’Anne Sylvestre

Anne Sylvestre n’est pas une chanteuse pour les petits ! Son œuvre est gigantesque et s’adresse à toutes et à tous.

Plus de 600 chansons, sans compter ses Fabulettes.

Un de ses grands thèmes, métaphore de la vie même, est l’eau, qui semble parcourir son paysage poétique, du plus naïf au plus sophistiqué, du plus simple au plus audacieux. Olivier Hussenet a choisi d’en faire son vaisseau pour vous embarquer. À l’état sauvage, l’eau coule en torrent ou en paisible ruisseau ; se dresse en tsunami terrifiant ou repose en lac sage et glacé ; poudroie en vifs embruns, écume en vagues régulières ou stagne en mare trouble ou sombre marécage ; miroite, éblouissante, ou révèle d’abyssales majestés. Les chansons d’Anne Sylvestre sont comme l’eau : oxymoriques et changeantes.

Mise en scène, chant, flûte basse : Olivier Hussenet

Vladimir Médail : arrangement, guitares

Lumières & Son : Nils Morin

Conseils artistiques : Serge Hureau 

Café-chantant Dalida

Vendredi 9 juin — 19h

Quand les trésors de la chanson viennent à vous…

Rendez-vous original du Hall, les cafés-chantants sont des moments conviviaux pour partager ensemble le patrimoine de la Chanson, avec des répertoires connus et méconnus.

Guidés par un(e) artiste-interprète et un(e) instrumentiste, vous serez ensuite invité·e·s à chanter des titres de Dalida en musique !

Entrez dans les secrets de fabrication des mélodies et des paroles de chansons. Pratiquez avec les artistes et devenez chanteur/chanteuse d’un soir !

Avec Charlotte Avias, Vladimir Médail & vous !

CabareTÉC Dalida (Gratuit)

Vendredi 16 juin — 19h / Samedi 17 juin — 19h

Dalida, ses chansons on les écoute et on les raffole. Laissez-vous porter par le talent de nos artistes-étudiants et redécouvrez ses chansons à travers leurs interprétations.

Venez vibrer et vous émouvoir aux talents des artistes-étudiants du TÉC, notre école supérieure où se joue chaque jour l’avenir de l’héritage patrimonial de la chanson.

Spectacle musical : Proust au café-concert

Dimanche 18 juin — 18h

« Détestez la mauvaise musique, ne la méprisez pas. […] Sa place, nulle dans l’histoire de l’Art, est immense dans l’histoire sentimentale des sociétés », écrit Marcel Proust dans Les Plaisirs et les jours.

« Un spectacle très réussi, savoureux, durant lequel est rappelé la passion de l’auteur pour le café-concert, ses lieux, ses interprètes. » (Le Monde)

En s’excusant ainsi d’apprécier le café-concert, Proust reconduit ici les préjugés de classe à l’égard des musiques populaires : il ira jusqu’à supprimer de son œuvre-monument (La Recherche) tous les passages qui décrivaient les beuglants et leurs artistes, qu’il connaissait bien, pour les avoir fréquenté souvent.

Avec Reynaldo Hahn, compositeur de musique savante épris de simplicité, comme en témoignent nombre de ses « mélodies », Proust est attiré par la liberté qui traverse de part en part les chansons de caf’-conç’ et leurs interprètes : Thérésa, Paulus, Dranem, Fragson et, avant tout, les deux immenses vedettes de la chanson que sont, au tournant de 1900, la grande Yvette Guilbert et Félix Mayol (qu’il désire inviter chez lui pour chanter, sans jamais oser le faire). L’évocation, explicite quoiqu’à mots couverts, de la sexualité, l’enthousiasme effréné du public, l’art des artistes de dire en chantant et de danser leurs chansons touchent Marcel et Reynaldo au plus haut point.

Un jeune chanteur, frais émoulu du Conservatoire nat. sup. d’Art dramatique, un chanteur rompu aux contrastes de styles, accompagné par une talentueuse pianiste-arrangeuse classique, lèvent le voile sur ces trésors paradoxaux de la chanson qui tournèrent la tête à ses deux esthètes raffinés.

Avec Olivier Hussenet (chant), Lucie Sansen (piano), Quentin Vernède (chant), Catherine Pavet (percussionniste)

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