Une ode au féminisme qui explore le répertoire musical méditerranéen. Sur scène, 3 femmes racontent sur scène l’exil au féminin, l’histoire invisibilisée et les combats de femmes d’immigrés des années 50 à nos jours.

Fort de son succès lors de sa création à l’automne 2021, le spectacle de Méziane Azaïche Ne me libérez pas, je m’en charge ! revient au Cabaret Sauvage pour 8 représentations du 28 octobre au 13 novembre.

À la façon d’une comédie musicale, Ne me libérez pas, je m’en charge ! donne chair à l’expérience singulière et très invisibilisée des femmes de l’immigration maghrébine en France. Ce spectacle musical s’inspire d’un constat : plus invisible que le travailleur immigré, il y a sa femme. Tout au long du XXe siècle, l’immigration s’est voulue majoritairement masculine, laissant les femmes au pays, et c’est ainsi que s’est construit un répertoire musical sur le thème de l’exil au tournant des années 40 et 50.

Sur le plateau du Cabaret Sauvage, la comédienne Tanina Cheriet, les chanteuses Samia Diaret Nadia Ammour, accompagnées de cinq musiciens invitent le spectateur à un voyage en musique à travers la richesse et la diversité de ce répertoire, entre hier et aujourd’hui. Elles retracent ensembles en chanson les combats pour l’émancipation féminine, mais aussi contre le racisme et les discriminations, portés par les femmes immigrées en France avec les titres des chanteuses de l’exil, Najat Aatabou, Hanifa, Cheikha Remitti entre autres.

À travers ces chansons qui ont bercé plusieurs générations des deux rives de la Méditerranée, l’histoire de ces femmes sera racontée au plus grand nombre.

---